Maldonne
Leïla Ka
tarif réduit : 12 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux 1h environ Mobilité réduite Malentendant
Chorégraphie : Leïla Ka
Avec : Jennifer Dubreuil Houthemann, Jane Fournier Dumet, Leïla Ka, Zoé Lakhnati, Jade Logmo
Assistante chorégraphique : Jane Fournier Dumet
Création lumière : Laurent Fallot
Régie lumière : Clara Coll Bigot
Régie son : Rodrig De Sa
Leïla Ka débute son parcours par les danses urbaines qu’elle croise rapidement avec d’autres influences. Interprète de Maguy Marin dans la célèbre pièce May B, elle tire de cette expérience une théâtralité dansée qu’elle intègre à sa recherche chorégraphique. Son écriture, qui décline les thématiques de la difficulté d’être soi, du destin et des identités, a été découverte par le public en 2018 dans un premier solo, Pode Ser, primé cinq fois à l’international et joué plus de 140 fois depuis sa création.
Forte d’un duo C’est toi qu’on adore (2020) et d’une seconde pièce en solo Se faire la belle (2022), Leïla Ka est aujourd’hui artiste associée au CENTQUATRE-PARIS, à la Garance – Scène nationale de Cavaillon, en résidence longue à l’Espace 1789 et est accompagnée par le Réseau TREMPLIN jusqu’en 2024.
En 2022, elle reçoit le prix « Révélation chorégraphique » des Syndicats de la critique. Elle reçoit le prix Danse élargie en 2022 avec Bouffées, quintet de 10 minutes, prémices de sa première pièce de groupe.
Coproduction La Garance - Scène nationale de Cavaillon, Théâtre Malakoff – Scène nationale, Théâtre d’Angoulême - Scène nationale, Théâtre de Suresnes Jean Vilar - festival Suresnes Cités Danse 2024, Centre Chorégraphique National d’Orléans – Direction Maud Le Pladec, Centre Chorégraphique National - Ballet de Lorraine direction Petter Jacobsson dans le cadre de l’Accueil-studio, Les Quinconces et L’Espal - Scène nationale du Mans, Espaces Pluriels – Scène conventionnée d’intérêt national Art et création – Danse de Pau, La Manufacture – CDCN Nouvelle-Aquitaine Bordeaux/La Rochelle, La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc, Fondation Royaumont, Espace 1789 – Scène conventionnée d’intérêt national Art et création pour la danse de Saint-Ouen
Soutien financier Le Quatrain – équipement culturel de Clisson Sèvre et Maine Agglo, Ville de Gouesnou – Centre Henri Queffélec Mécénat Caisse des Dépôts
Aide à la résidence Fondation Royaumont / Fondation d’entreprise Hermès
Leïla Ka est artiste associée au CENTQUATRE-PARIS et à POLE-SUD, centre de développement chorégraphique national de Strasbourg, artiste complice à La Garance, scène nationale de Cavaillon et en résidence longue à l’Espace 1789, scène conventionnée d’intérêt national Art et création pour la danse de Saint-Ouen.
Leïla Ka est accompagnée par le réseau TREMPLIN – réseau interrégional Grand Ouest + Paris jusqu’en 2024.
Ce spectacle est en tournée avec le 104ontheroad.
"Les danseuses font voler en éclats les carcans et semblent exhorter toutes les femmes à partir à la conquête d’elles-mêmes." L'œil d'Olivier
"Cette trentenaire incarne une jeunesse qui s’affirme, se révolte et invente un style en dehors des codes." Télérama
"En silence, elles font musique de leurs suppliques, se répondent en expirant leurs complaintes. Sur le plateau qui s’élargit dès la fin de ce premier tableau, leur laissant un espace d’expression bien plus large, la séduction, la charge mentale, le sexe subi et le sexe choisi, la lutte émancipatrice, se montrent, se dansent, avec humour et émotion. On retrouve avec plaisir la patte gestuelle de Leila Ka, sublimée par une pantomime majestueuse. Et les femmes et les filles dans la salle comprennent, une forme de communion invisible se crée, tout en maintenant un propos saisi de tous." La Terrasse
"Sa danse des coudes qui jaillissent et crèvent le cocon signe l’écriture de l’enfermement et de la libération désormais immédiatement reconnaissable de la chorégraphe Leïla Ka." Le Monde
Vivantes et libres
Lors du dernier festival SPLATCH !, les spectacles de Leïla Ka (Se faire la belle et C’est toi qu’on adore) ont marqué les esprits. Il faut dire que la danse théâtrale, saccadée et hypnotique de la jeune chorégraphe, autrefois interprète de May B de Maguy Marin, prend aux tripes.
Combattantes, euphoriques, chagrines ou rebelles : la figure féminine se conjugue au pluriel dans Maldonne, sa dernière création. Sur scène, elles sont cinq à porter des robes. Quarante robes exactement, comme autant d’incarnation de leur féminité. Des tissus et froufrous qui respirent, chutent, transpirent. Comme une vague, le geste de l’une se propage aux autres pour finalement atteindre une synchronicité écrite au cordeau. De Lara Fabian à Chostakovitch en passant par l’électro répétitive que Leïla Ka a l’art de dénicher, la bande-son illumine cette soirée entre filles puissante et sororale.