Le Passé
Léonid Andreev / Julien Gosselin
tarif réduit : 12 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux 4h30 environ avec entracte Mobilité réduite
Texte : Léonid Andreev
Traduction : André Markowicz
Adaptation et mise en scène : Julien Gosselin
Avec : Guillaume Bachelé, Joseph Drouet, Denis Eyriey, Carine Goron, Victoria Quesnel, Achille Reggianni, Maxence Vandevelde
Scénographie : Lisetta Buccellato
Dramaturgie : Eddy d’Aranjo
Création musiques : Guillaume Bachelé, Maxence Vandevelde
Création lumières : Nicolas Joubert
Création video : Jérémie Bernaert et Pierre Martin
Création sonore : Julien Feryn
Costumes : Caroline Tavernier
Accessoires : Guillaume Lepert
Masques : Lisetta Buccellato et Salomé Vandendriessche
Régie générale création : Léo Thévenon
Administration, production, diffusion : Eugénie Tesson
Organisation tournée, communication : Emmanuel Mourmant
Administration : Paul Lacour-Lebouvier
Direction technique : Nicolas Ahssaine
Direction technique adjoint : Vianney Brunin
Julien Gosselin a suivi les cours de l’EPSAD, Ecole supérieure d’art dramatique à Lille, dirigée par Stuart Seide. Avec six acteurs issus de sa promotion, il forme Si vous pouviez lécher mon coeur (SVPLMC) en 2009, et met en scène Gênes 01 de Fausto Paravidino en 2010, au Théâtre du Nord. L’année suivante, il signera la création française de Tristesse animal noir d’Anja Hilling, au Théâtre de Vanves, puis en tournée en 2012.
En juillet 2013, il crée Les Particules élémentaires de Michel Houellebecq au Festival d’Avignon, troisième spectacle de Si vous pouviez lécher mon coeur. En mars 2014, il crée, au Théâtre national de Bruxelles, Je ne vous ai jamais aimés, forme courte autour d’un texte de Pascal Bouaziz du groupe Mendelson. A l’automne 2015, il met en scène Le Père de Stéphanie Chaillou au Théâtre national de Toulouse. La même saison, il crée au Festival d’Avignon, 2666, adapté du roman-fleuve de Roberto Bolano, avant une tournée française et mondiale.
En 2017, il a crée au Festival de Marseille 1993, à partir d’un texte d’Aurélien Bellanger, avec les élèves de la promotion 43 du Théâtre national de Strasbourg.
Pour l’édition 2018 du Festival d’Avignon, il adapte et met en scène trois romans de l’auteur américain Don Delillo : Joueurs, Mao II, Les Noms. L’année suivante, à l’invitation de l’international Theater d’Amsterdam, il poursuit son travail autour de Don Delillo en adaptant L’Homme qui tombe (Vallende Man) avec les comédiens de l’ITA ensemble en mars 2019. Dans le cadre du printemps des comédiens à Montpellier, il crée Le Marteau et la Faucille, toujours de Don Delillo.
En février 2021, Julien Gosselin créera avec le groupe 45 du Théâtre National de Strasbourg
une adaptation du Dékalog de Krzysztof Kieslowski. En 2021 également, il mettra en scène Le Passé, à partir de textes de l’auteur russe Léonid Andreev.
Julien Gosselin et Si vous pouviez lécher mon coeur sont artistes associés au phénix, scène nationale de Valenciennes, pôle européen de création, au Théâtre National de Strasbourg au Théâtre Nanterre Amandiers. A partir de 2022, Julien Gosselin sera artiste associé à la Volksbühne de Berlin.
En 2023, Julien Gosselin et Si vous pouviez lécher mon coeur s’installeront à Calais, sur le port. Une fabrique de théâtre qui marquera le début d’un nouvel élan pour la compagnie.
Julien Gosselin et Si vous pouviez lécher mon coeur sont soutenus par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Hauts-de-France , la Région Hauts-de-France et la Ville de Calais. La compagnie bénéficie du soutien de l’Institut français pour ses tournées à l’étranger.
Coproduction en cours :
Odéon-Théâtre de l'Europe / Festival d'Automne à Paris, Le Phénix Scène Nationale Valenciennes pôle européen de création, Théâtre National de Strasbourg, Théâtre du Nord, CDN Lille/Tourcoing Hauts-de-France, Les Célestins, Théâtre de Lyon / Théâtre National Populaire, Maison de la culture d'Amiens, L'Empreinte, scène nationale Brive Tulle, Château Rouge, Scène conventionnée d'Annemasse, La Comédie de Genève, Festival de Wiesbaden, La passerelle Scène Nationale de Saint-Brieuc, Scène Nationale d'Albi, Romaeuropa
Avec le soutien exceptionnel de DGCA / DRAC Hauts-de-France
Avec le soutien de Montévidéo, centre d’art et du T2G Théâtre de Gennevilliers
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Julien Gosselin et Si vous pouviez lécher mon coeur sont artistes associés au pôle européen de création, le phénix scène nationale Valenciennes, au Théâtre National de Strasbourg et au Théâtre Nanterre Amandiers.
Si vous pouviez lécher mon coeur est soutenu par le ministère de la Culture et de la Communication - DRAC Hauts-de-France, la Région Hauts-de-France et la Ville de Calais.
La compagnie bénéficie du soutien d’Institut français pour ses tournées à l’étranger.
Crédit photo : Simon Gosselin
"[Une] scène parmi les plus renversantes de cette rentrée" Scène web
"[Julien Gosselin] s’est imposé comme l’une des figures de proue du jeune théâtre français" La Terrasse
L’art, machine à voyager dans le temps
Spectacle aux accents nostalgiques, Le Passé entremêle plusieurs courts récits : la révolte d’une femme face à un monde paternaliste et brutal qui l’accable, le désarroi d’un metteur en scène contraint de jouer dans un théâtre vide de spectateurs, ou la descente aux enfers d’un jeune homme que la folie embrase.
Sulfureux, radical et brillant : Léonid Andreev, immense écrivain russe injustement méconnu, fustige une société cruelle. Surgissent dans ses textes des phrases qui vous creusent un trou dans le cœur. Iconoclaste, le metteur en scène Julien Gosselin joue avec les extrêmes : utilisation de la caméra, images du présent, musique live et exploration de la face nostalgique du théâtre dont les effets surannés paraissent les survivants d’un monde en voie de disparition.
Première partie 2h15
Entracte 30 minutes
Seconde partie 1h45
Une rencontre avec André Markowicz, traducteur des œuvres de Léonid Andreev, sera proposée en entrée libre, le mercredi 6 octobre à 15h au Forum de La Passerelle.
"Vous connaissez Léonid Andreev (1871-1919) ? Je ne pense pas, parce que personne, même en Russie, ne le connaît plus, alors qu’il fut l’écrivain le plus célèbre, — et l’un des plus importants — de son époque.
Je traduis Léonid Andreev et nous parlerons de ses pièces, nous parlerons de la Russie, de la traduction, nous nous retrouverons dans ce lieu de mémoire et de vie quotidienne, le théâtre. Ça n’a jamais fait de mal, mais, ces temps-ci, on en a comme besoin.
André Markowicz, 27.9.2021"