Le Banquet Céleste
Damien Guillon
"Bach et l'Italie"
tarif réduit : 12 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux 1H10
"Bach et l'Italie"
Giovanni Battista Pergolesi : « Salve Regina pour soprano solo »
Antonio Vivaldi : « Nisi Dominus »
Jean-Sébastien Bach : « Psaume 51 «Tilge Höchster» d’après le « Stabat Mater » de G.B. Pergolesi
Céline Scheen, soprano
Damien Guillon, contre-ténor et direction musicale
Marie Rouquié et Simon Pierre, violons
Patricia Gagnon, alto
Hager Hanana, violoncelle
Christian Staude, contrebasse
André Henrich, luth
Kevin Manent-Navratil, clavecin
Damien Guillon débute son apprentissage musical à la Maîtrise de Bretagne dirigée par Jean-Michel Noël. Il poursuit sa formation au sein de la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles, dirigée par Olivier Schneebeli. Il y perfectionne sa technique vocale et approfondit ses recherches sur l’interprétation de la musique ancienne auprès de professeurs reconnus tels Howard Crook, Jérôme Corréas, Alain Buet, Noëlle Barker. En 2004, il est admis au sein de la Schola Cantorum Basiliensis pour y suivre l’enseignement du contre-ténor Andreas Scholl.
Parallèlement à sa pratique vocale, Damien Guillon étudie l’orgue et le clavecin, et obtient les Premiers prix de basse continue et de clavecin au Conservatoire de Boulogne-Billancourt.
Ses qualités vocales et musicales lui valent d’être régulièrement invité à se produire sous la direction de chefs aussi renommés que William Christie, Jérôme Corréas, Vincent Dumestre, Bernard Labadie, Jean-Claude Malgoire, Hervé Niquet, Philippe Pierlot, Christophe Rousset, Jordi Savall, Masaaki Suzuki, Hans-Christoph Rademann, François-Xavier Roth et Philippe Herreweghe avec qui il mène une étroite et intense collaboration musicale.
Il parcourt ainsi un vaste répertoire, des Songs de la Renaissance anglaise aux grands oratorios et opéras de la période baroque : Passion selon Saint Jean, Messe en si mineur, Messes luthériennes, Oratorio de Noël, Cantates pour alto solo de J.S Bach, Messie de G.F Händel, King Arthur et Didon et Énée de H.Purcell.
Il a pris part à plusieurs productions scéniques parmi lesquelles on peut citer Athalia de G.F Händel sous la direction de Paul McCreesh à Ambronay, Teseo du même G.F Händel à l’Opéra de Nice et au Festival de Beaune, Il Ritorno d’Ulisse de C.Monteverdi au Théâtre de La Monnaie de Bruxelles et Giulio Cesare (Tolomeo) au Théatre de Caen ou Il Sant’Alessio de Landi avec William Christie et Les Arts Florissants.
Damien Guillon s’est produit au Carnegie Hall de New-York avec Les Violons du Roy et Bernard Labadie qu’il retrouve à Miami avec le New World Symphony ; au Tokyo City Opera Hall, ainsi qu’à Kobe avec le Bach Collegium Japan et Masaaki Suzuki ; en France et en Chine (Pékin et Wuhan) avec le Banquet Céleste, au Canada, aux Etats Unis (Carnegie Hall, Alice Tully Hall), En Europe avec Le Collegium Vocale Gent et Philippe Herreweghe qu’il retrouve avec l’orchestre du Gewandhaus de Leipzig ou le prestigieux orchestre du Concertgebouw d’Amsterdam etc. à Barcelone et au Château de Versailles sous la direction de Jordi Savall ; au Festival de Herne sous la direction d’Ottavio Dantone etc Avec Raphaël Pichon et son ensemble Pygmalion, il enregistre , Köthener Trauermusik disque pour lequel ils reçoivent une Victoire de la musique pour le meilleur enregistrement de l’année. Et participe à une tournée de la Passion selon Saint-Matthieu de J.S Bach.
Outre son activité de chanteur, Damien Guillon, reconnu comme chef d’orchestre, est invité à diriger La Maddalena ai piedi di Cristo de A.Caldara avec l’ensemble Les Musiciens du Paradis, le Magnificat de J.S Bach avec l’ensemble Café Zimmermann et le Choeur de chambre de Rouen, ainsi que le Collegium Vocale Gent au Festival de Saintes dans un programme de cantates de J.S Bach à l’invitation de Philippe Herreweghe ou encore Acis et Galatea de Handel en version scénique au Centre Lyrique d’Auvergne, à l’Opéra d’Avignon, et Festival de La Chaise Dieu ainsi que des concerts à l’Opéra de Rennes et au Festival de Beaune.
En 2009, il fonde Le Banquet Céleste, ensemble avec lequel il effectue un travail minutieux sur le répertoire baroque, fédérant autour de sa personnalité une équipe de solistes vocaux et instrumentaux de grand talent. Au sein d’une discographie déjà riche pour Harmonia Mundi, Virgin Classics, Alpha, K 617 ou Ricercar, citons les dernières collaborations avec Zig-Zag Territoires pour un récital consacré à John Dowland aux côtés du luthiste Eric Bellocq, recevant notamment le Prix Alfred Deller de l’Académie du Disque Lyrique, suivi d’un disque remarqué des Cantates pour Alto solo de J.S Bach. En février 2016 parait chez Glossa, un nouvel enregistrement du Nisi Dominus de Vivaldi et du Psaume 51 de J.S Bach avec Le Banquet Céleste.
En écho
Le Banquet Céleste, ensemble de musique ancienne, réunit une équipe fidèle de solistes vocaux et instrumentaux autour de Damien Guillon. Musicien discret et subtil, il est considéré comme l’un des contre-ténors les plus talentueux et les plus prometteurs de sa génération. Claveciniste, organiste et chef d’orchestre, Damien Guillon est aussi un musicien complet et un amoureux de Bach. Au programme du concert à La Passerelle, il y a notamment l’étonnante retranscription du « Stabat Mater » de Pergolèse par un certain JS Bach ! Le Banquet Céleste en donne une version rafraichissante et une interprétation sublimement habitée. En complément à cette oeuvre figurent deux motets, l’un de Pergolèse, le « Salve Regina » pour soprano solo, et le « Nisi Dominus » d’Antonio Vivaldi pour alto solo et orchestre, certainement l’un des motets pour voix seule de Vivaldi, le plus ambitieux tant par sa forme que par sa qualité artistique.