La Vérité
sur Pinocchio
Didier Galas
tarif réduit : 8 €
tarif solidaire : 6 € Petit théâtre 55 min / à partir de 7 ans Jeudi 03.12.2015 - 10:00 → 17:00
Jeudi 03.12.2015 - 14:30 → 17:00
Vendredi 04.12.2015 - 10:00 → 17:00
Vendredi 04.12.2015 - 14:30 → 17:00
Mise en scène et jeu : Didier Galas
Collaboration artistique et conception visuelle : Jean-François Guillon
Création lumière : Caty Olive
Regard extérieur : Jos Houben
Conseil littéraire : François Bon
Composition et interprétation musicales : Kevin Seddiki
Collaboration à la mise en scène : Jos Houben & Emily Wilson?
Régie Générale : Thibaut Champagne
Construction : Vincent Mauroy
Les Hauts Parleurs est un collectif de recherche et de production fondé par l’acteur et metteur en scène Didier Galas et l’artiste visuel Jean-François Guillon. On retrouve au centre de leurs propositions artistiques une certaine simplicité dans la conception aussi bien que dans les moyens mis en oeuvre. Leur approche du théâtre et de la performance est transversale, elle se situe aux frontières de la danse et des arts visuels. Ils explorent aussi bien les grandes oeuvres littéraires et les mythes ancestraux que le langage parlé, qu’ils appréhendent comme une matière. Leurs productions se destinent à tous les publics de 7 à 107 ans ! Dernièrement, ils ont présenté leur travail au TNB (Rennes), au Bateau-Feu (Dunkerque), à l’auditorium du Louvre (Paris) et au Festival Rayon Frais (Tours) ; mais aussi au Japon, où ils se sont concentrés tant sur la création d’un spectacle avec des danseurs professionnels (Kyoto), que sur un projet de fables urbaines avec des habitants (Tottori). Cette saison, ils présentent leur travail à Pantin, Chinon, Saint-Brieuc, Villeurbanne (TNP), à l’auditorium du Louvre-Paris, au Louvre-Lens, à Tokyo et Hiroshima (Japon). Didier Galas Après plusieurs résidences en Asie et en Amérique du sud, Didier Galas crée Monnaie de Singes au festival d’Avignon 2000, ce qui l’entraine dans une recherche sur le valet comique : Le petit (H)arlequin (2001)… et ses variantes chinoise (2005) et japonaise (2010), puis des versions chorégraphique : Trickster (2011) et musicale : aïlòviou (2013). Il a aussi mis en scène des spectacles à partir de Cervantès, Gombrowicz et surtout Rabelais : Debvoir est vertu héroïque (2006), Paroles horrifiques et dragées perlées (2007) et Parlaparole (2012). Sa dernière création, Kotoba no Hajimari (L’Invention de la Parole) a eu lieu au Japon en septembre 2014. Il a également collaboré récemment à la mise en scène des 30 ans de la Fondation Cartier pour l’Art Contemporain et en tant qu’acteur à Natural Beauty Museum d’Éléonore Weber et Patricia Allio. Son association avec l’artiste visuel Jean-François Guillon donne un nouveau nom à sa compagnie : Les Hauts Parleurs. Pour le festival d’Avignon IN 2015, il met en scène, avec Valérie Dréville et Grégoire Ingold, La République de Platon d’Alain Badiou, présenté par des habitants avignonnais et des élèves de l’ERAC (où il est professeur depuis plusieurs années.) Jean-François Guillon Après des études aux Beaux-arts de Paris, Jean-François Guillon a développé un travail de sculpture traitant de l’« en-deça » de l’écriture. Il crée avec Pierre Ardouvin et Véronique Boudier en 1994 le lieu d’exposition « A l’écart » à Montreuil, puis, en 1997 avec Jean-François Courtilat la galerie Ipso Facto à Nantes. En 1999, il obtient l’aide à la première exposition de la Délégation aux Arts Plastiques, et poursuit dans les années 2000 une production mettant en jeu le texte écrit : poèmes visuels aléatoires, dispositifs minimalistes, conçus à l’occasion d’expositions ou d’interventions in situ. Il poursuit également un travail photographique autour du signe dans l’espace urbain, à mi-chemin entre signalétique et poétique (Choses lues, publié chez Manuella éditions, avec un texte d’Olivier Cadiot en 2008). Enfin, il scénographie les spectacles de Didier Galas depuis 2007. Son travail a été montré récemment à la galerie Contexts (Belleville), au centre d’art le 19 à Montbéliard, et au Musée des Arts Décoratifs, où il a scénographié l’exposition de jouets Parades.
Coproductions : La Passerelle/scène nationale de Saint-Brieuc ; Le Théâtre National Populaire de Villeurbanne
Avec le soutien de La Nef – Manufactures d’utopies et le théâtre du Fil de l'eau - ville de Pantin
Avec l’aide à la production dramatique de la DRAC Ile de France
En écho
Naviguant entre une gestuelle de danseur et celle d’une marionnette, Didier Galas se fait conteur pour donner à voir et à entendre l’histoire d’une marionnette vivante à la recherche de son père.
L’action se situe dans un salon de coiffure et on y voit Pinocchio, le pantin de bois devenu petit garçon qui a grandi. Il raconte son histoire, une fable qui va du bois à la chair ; tandis que son corps vit une évolution à rebours, de l’humain au végétal.
Tout au long de ses aventures, Pinocchio se construit grâce aux figures récurrentes du père et de la nature. Mais l’adversité est féroce et elle prend de multiples formes. Dans cette adaptation, ce sont les mains, les bras, les jambes et les pieds du protagoniste qui incarnent à tour de rôle cette adversité ; les membres s’affranchissent du corps et racontent la rébellion du bout de bois originel, jusqu’à le faire devenir une marionnette vivante. Heureusement, le papa veille…