Jan Karski (Mon nom est une fiction)
Yannick Haenel
Arthur Nauzyciel
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux 2h40
D’après le roman de Yannick Haenel
Mise en scène et adaptation : Arthur Nauzyciel
Vidéo : Miroslaw Balka
Musique : Christian Fennesz
Décor : Riccardo Hernandez
Lumière : Scott Zielinski
Regard et Chorégraphie : Damien Jalet
Son : Xavier Jacquot
Costumes : José Lévy
Avec : Manon Greiner, Arthur Nauzyciel, Laurent Poitrenaux, la voix de Marthe Keller
Yannick Haenel Né à Rennes, fils de militaire, il a passé sa jeunesse en Afrique, puis au Prytanée Militaire de la Flèche, séjour qu’il a relaté dans son premier roman, LES PETITS SOLDATS, paru en 1996 aux éditions de la Table Ronde. Il publie en septembre 2013 LES RENARDS PÂLES aux Éditions Gallimard, où il a déjà publié quatre romans : INTRODUCTION À LA MORT FRANÇAISE, ÉVOLUER PARMI LES AVALANCHES, CERCLE (prix Décembre et prix Roger Nimier) et JAN KARSKI (prix du roman Fnac et prix Interallié), adapté et mis en scène par Arthur Nauzyciel en 2011. LE SENS DU CALME est paru au Mercure de France en 2011. Il co-anime avec François Meyronnis la revue Ligne de risque qu’il a fondée en 1997. Il a co-réalisé l’édition 2012/2013 du Livre du CDN Orléans/Loiret/Centre et conçoit celui de 2013/2014. En 2015, il publie le récit Je cherche l’Italie (édition Gallimard). Yannick Haenel est chroniqueur pour le magazine de littérature et de cinéma Transfuge depuis 2010 et à Charlie Hebdo depuis la reprise de la publication après les attentats de janvier 2015. Yannick Haenel est artiste associé au Théâtre National de Bretagne/Rennes depuis janvier 2017. Arthur Nauzyciel Après des études d’arts plastiques et de cinéma, il entre en 1987 à l’école du Théâtre national de Chaillot dirigée par Antoine Vitez. D’abord acteur, il crée ses premières mises en scène au CDDB–Théâtre de Lorient, LE MALADE IMAGINAIRE OU LE SILENCE DE MOLIÈRE d’après Molière et Giovanni Macchia (1999) et OH LES BEAUX JOURS de Samuel Beckett (2003), présenté à l’Odéon-Théâtre de l’Europe et Buenos Aires. Suivront, en France : PLACE DES HÉROS qui marque l’entrée de Thomas Bernhard à la Comédie-Française (2004); ORDET (LA PAROLE) de Kaj Munk au Festival d’Avignon (2008) et au théâtre du Rond-Point dans le cadre du Festival d’Automne à Paris; JAN KARSKI (MON NOM EST UNE FICTION) d’après le roman de Yannick Haenel au Festival d’Avignon (2011); FAIM de Knut Hamsun, avec Xavier Gallais, au théâtre de la Madeleine (2011); LA MOUETTE de Tchekhov (2012) dans la Cour d’honneur du Palais des papes au Festival d’Avignon; KADDISH d’Allen Ginsberg (2013). En janvier 2015, il crée SPLENDID’S de Jean Genet, avec les comédiens américains de JULIUS CAESAR et Xavier Gallais. Il travaille régulièrement aux États-Unis, et crée à Atlanta deux pièces de B-M Koltès: BLACK BATTLES WITH DOGS (2001) puis ROBERTO ZUCCO (2004), et à Boston, pour l’A.R.T. ABIGAIL’S PARTY de Mike Leigh (2007) et JULIUS CAESAR de Shakespeare (2008). À l’étranger, il crée des spectacles repris ensuite en France ou dans des festivals internationaux: à Dublin, L’IMAGE de Beckett (2006) avec Damien Jalet et Anne Brochet, Lou Doillon puis Julie Moulier; au Théâtre National d’Islande, LE MUSÉE DE LA MER de Marie Darrieussecq (2009); au Théâtre National de Norvège, ABIGAIL’S PARTY de Mike Leigh (2012); au Mini teater de Ljubljana en Slovénie, LES LARMES AMÈRES DE PETRA VON KANT de Rainer Werner Fassbinder (2015); au National Theater Company of Korea (NTCK), L’EMPIRE DES LUMIÈRES de Kim Young-ha (2016). Il travaille également pour la danse et l’opéra : il met en scène RED WATERS (2011), opéra de Lady & Bird (Keren Ann Zeidel et Bardi Johannsson) et participe à la création de PLAY (2011) du chorégraphe Sidi Larbi Cherkaoui et de la danseuse Shantala Shivalingappa. Il travaille régulièrement avec d’autres artistes : Miroslaw Balka, Étienne Daho, Matt Elliott, Christian Fennesz, Damien Jalet, José Lévy, Erna Omarsdottir, l’Ensemble Organum, Sjon, Winter Family. En juin 2015, il interprète, sous sa direction, le monologue de Pascal Rambert, DE MES PROPRES MAINS, au Théâtre des Bouffes du Nord. Le spectacle est ensuite repris aux Etats-Unis (Princeton, Festival «Seuls en scène»), au CDN Orléans/Loiret/Centre et au T2G-Théâtre de Gennevilliers. JAN KARSKI (MON NOM EST UNE FICTION) a reçu le prix Georges-Lerminier du Syndicat de la critique (meilleure création en province). Il est lauréat de la Villa Médicis Hors les Murs. Arthur Nauzyciel a dirigé le CDN Orléans/Loiret/Centre de 2007 à 2016. Il est depuis le 1er janvier 2017, directeur du Théâtre National de Bretagne/Rennes.
Production : Centre Dramatique National Orléans/Loiret/Centre
Coproduction : Festival d’Avignon ; Les Gémeaux Scène nationale de Sceaux ; CDDB-Théâtre de Lorient, CDN ; Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale ; La Comédie de Reims CDN, Festival Reims Scènes d’Europe.
Avec le soutien de la Région Centre, de l’Institut Polonais de Paris et de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre de son programme New settings.
Avec la participation de l’Institut Français.
Avec l’aide du théâtre TR Warszawa et de l’Ambassade de France en Pologne.
Le décor a été construit dans les ateliers de la Maison de la Culture de Bourges, Scène nationale.
Varsovie, 1942. La Pologne est dévastée par les nazis et les Soviétiques. Jan Karski est un messager de la Résistance polonaise auprès du gouvernement en exil à Londres. Il rencontre deux hommes qui le font entrer clandestinement dans le ghetto de Varsovie afin qu’il dise aux Alliés que les Juifs d’Europe sont en train d’être exterminés. Jan Karski alerte les Anglais et rencontre le président Roosevelt en Amérique. Mais son appel restera sans suite. Après presque quarante années de silence, il accepte de témoigner à nouveau dans le film Shoah de Claude Lanzmann. Le destin de cet homme, confronté à la passivité des démocraties face au génocide organisé par les nazis, interroge Yannick Haenel qui écrit un roman en 2009. Troublé par ce livre et cette histoire vraie, Arthur Nauzyciel (metteur en scène et directeur du Théâtre National de Bretagne de Rennes) a relevé le défi de transposer ce récit en spectacle, afin que le message, jamais vraiment reçu durant la guerre, soit enfin entendu par une nouvelle génération.
- Ciné : Parce que j’étais peintre de Christophe Cognet (2014) Vendredi 16 mars, 20h
- Rencontre avec Yannick Haenel mercredi 11 avril 18 h 30 – Entrée libre
- Discussion après la représentation du jeudi 12 avril