Dmitry Baevsky Quartet
tarif réduit : 9 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux
Dmitry Baevsky, saxophone alto
Alain Jean-Marie, piano
Fabien Marcoz, contrebasse
Joe Strasser, batterie
Fils unique d’un écrivain et d’une traductrice, Dmitry Baevsky a grandi dans son Saint Petersbourg natal au milieu des livres... Dmitry débute le piano à l’âge de six ans, mais découvre sa véritable passion pour la musique à l’adolescence lorsqu’il fait l’acquisition de son premier saxophone alto. Bien qu'il n'y ait pas vraiment de musiciens professionnels dans son entourage, sa famille est très liée à la musique, notamment son arrière grand-père, Moisei Beregovsky, un ethnomusicologue célèbre et respecté qui passera toute sa vie à rassembler les mélodies et paroles de chansons du folklore Yiddish, ainsi que les mélodies de danses traditionnelles d'Europe de l'Est (musique Klezmer). Dmitry étudie pendant quatre ans au Mussorgsky College of Music à St- Petersbourg avec le brillant saxophoniste russe Gennady Goldstein. A l’âge de dix-neuf ans, il passe une audition pour intégrer le département Jazz de la prestigieuse New School University de New York. Il obtient une bourse pour sa scolarité entière et quitte ainsi la Russie qu’il ne reverra finalement que quinze ans plus tard. A la fin de ses études, Dmitry est devenu un membre à part entière de la scène jazz locale et décide de s’installer définitivement à New York. Son premier album, Introducing Dmitry Baevsky (Lineage Records), le présente entouré de deux légendes du jazz : Cedar Walton et Jimmy Cobb. Il a depuis enregistré quatre autres disques dont Down With It qui est resté plus de quatre mois dans le Jazzweek Chart (un rapport hebdomadaire des cinquante albums jazz les plus joués sur les stations de radio à travers les Etats-Unis et le Canada). Dmitry a joué et enregistré avec des musiciens tels que Benny Green, Peter Washington, Willie Jones III, Roger Kellaway, Jeremy Pelt, David Hazeltine, "Killer" Ray Appleton, Peter Bernstein, Cedar Walton, Dennis Irwin, Eric Alexander, Steve Williams, Joe Magnarelli, Ryan Kisor...
En écho
Formidable saxophoniste alto de la scène jazz new-yorkaise, Dmitry Baevsky est né en Russie. Avec un timbre sombre et chaleureux, une technique redoutable, un sens évident du drive, il est aujourd’hui l’un des saxophonistes les plus en vue et des plus passionnants de la scène jazz actuelle.
En fin connaisseur, le critique jazz de Libération Bruno Pfeiffer confirme le phénomène :
« Imaginez un Charlie Parker transposé au XXIe siècle, qui aurait intégré les apports de ses propres disciples : Sonny Stitt, Jackie Mc Lean, Phil Woods, le Japonais Sadao Watanabe et Sonny Rollins. S’ajoute à la volubilité des Messieurs susdits, le feeling des ténors de granit (Ben Webster, Lester Young, Coleman Hawkins, plus Johnny Hodges pour le blues). Si le génie immense de Parker vous remue, annulez tout et foncez écouter Baevsky, vous allez tomber trois fois. »