Blanche neige, histoire d’un prince
Marie Dilasser / Michel Raskine
tarif réduit : 8 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux 1H05 Vendredi 28.01.2022 - 14:30 → 16:00 Mobilité réduite
Texte : Marie Dilasser
Mise en scène : Michel Raskine
Avec : Magali Bonat, Rémy Fombaron et Alexandre Bazan
Décor : Stéphanie Mathieu
Costumes : Michel Raskine
Régie générale et régie lumière : Julien Louisgrand
Régie plateau : Pascal Nougier
Objets mécaniques : Olivier Sion
Collaboration artistique : Claire Dancoisne
Construction décor : Jean-Luc Bersoult, Pascal Nougier et Alexandre Bazan, Stéphanie Mathieu
Fraise : Marie-Fred Fillion
Marie Dilasser est née à Brest en 1980 et a grandi dans le Nord Finistère.
Le bac en poche elle part un an en Irlande garder des enfants, travailler dans des pubs et marcher dans Dublin. Après trois ans à Rennes, elle obtient sa licence d’Arts du Spectacle, elle y rencontre entre autres les bords du canal Saint-Martin, Mathieu Bébin, Alfred Jarry, Francis Bacon, les poubelles de la cité judiciaire, Maëlle et Riwanon Quérré. L’écriture
l’attrape par le colback, elle décide d’y consacrer une bonne partie de son temps. Elle intègre le département écriture de l’ENSATT à Lyon, elle y rencontre entre autres Enzo Corman, Pauline Sales, Samuel Gallet, Magali Mougel, Julie Aminthe, Jean-Marie Clairambault, Olivier Neveux, Dominique Laidet, la théorie Queer, les traboules et Michel Raskine qui met en scène sa deuxième pièce Me zo gwin ha te zo dour ou Quoi être maintenant ? à Valence et alentours, et persévérera avec Le Sous-locataire avec Anthony Poupard à Vire et alentours…
Elle achète des truies avec ses premiers droits d’auteurs, truies qu’elle revend un an plus tard sous forme de pâtés et de rillettes.
Les Vieilles est joué à Toulon par la compagnie Le Bruit Des Hommes, Echo-Système est mis en espace par Sylvie Jobert au festival Regards Croisés à Grenoble, Crash Test est mis en scène par Nicolas Ramond à Vénissieux, Paysage Intérieur Brut est mis en scène par Christophe Cagnolari à Saint-Brieuc, par Barbara Shlittler à Genève et Blandine Pélissier à Paris. Elle continue à écrire, entre autres, pour Laurent Vacher, Hélène Soulié, Laëtitia Guédon, Lucie Berelowitsch…
Michel Raskine
Il est né à Paris en 1951. Il a dirigé le Théâtre du Point du Jour, avec André Guittier, de 1995 à 2012.
Il a joué dans des mises en scène de Agathe Alexis etcAlain Alexis Barsacq, Anne Alvaro, Antoine Bourseiller,cGilles Chavassieux, Petrika Ionesco, Joël Jouanneau,cManfred Karge et Matthias Langhoff, René Loyon, Gwenaël Morin, Lucian Pintillé, Roger Planchon, Guy Rétoré, André Serré, Jos Verbist, Bob Wilson, Jean- Marie Winling... et Michel Raskine.
De 1973 à 1978, il est assistant de Roger Planchon pour Par-dessus bord de Michel Vinaver, Le Tartuffe de Molière, Le Cochon noir et Gilles de Rais de Roger Planchon, A.A. Théâtres de Arthur Adamov, Folies Bourgeoises, Antoine et Cléopâtre et Périclès de
William Shakespeare. De 1982 à 1986, il travaille avec Gildas Bourdet et l’équipe des comédiens de La Salamandre à Lille. Il joue dans Les Bas-fonds de Gorki, Une Station-
service et Les Crachats de la lune de Gildas Bourdet. Casimir et Caroline de Ödön von Horváth, mise en scène d’Hans-Peter Cloos. Cacodémon Roi de Bernard Chartreux, mise en scène d’Alain Milianti.
Au cinéma, il joue dans Histoire de Paul de René Féret, Félicité de Christine Pascal, La Lectrice de Michel Deville, Jeanne et le garçon formidable de Olivier Ducastel et Jacques Martineau...
Avec Albert Herring de Benjamin Britten, créé en mai 2000 à l’Opéra de Lyon, il réalise sa première mise en scène lyrique. En 2003, il met en scène Otello de Giuseppe Verdi, toujours à l’Opéra de Lyon. Il a mis en scène Max Gericke ou Pareille au même de Manfred Karge, 1984, Kiki l’Indien, comédie alpine de Joël Jouanneau, 1989, Huis clos de Jean-Paul Sartre, 1991, L’épidémie et Un rat qui passe de Agota Kristof, 1993, La Fille bien gardée de Eugène Labiche, 1994, La Femme à barbe de Manfred Karge, 1995, Prométhée enchaîné d’Eschyle, 1995, L’Amante Anglaise de Marguerite Duras, 1996, Chambres d’amour de Arthur Adamov, 1997, Les 81 minutes de Mademoiselle A. de Lothar Trolle, 1997, Théâtres de Olivier Py, 1998, La Maison d’os de Roland Dubillard, ENSATT, 1998, L’Affaire Ducreux de Robert Pinget, 1999, Au but de Thomas Bernhard, 2000, Barbe bleue, espoir des femmes de Dea Loher, 2001, Elle est là et c’est beau de Nathalie Sarraute, 2002, Les Relations
de Claire de Dea Loher, 2003, Atteintes à sa vie de Martin Crimp, ENSATT, 2004, Le Chien et l’Atelier, (Chien ! de Dea Loher suivi de L’Atelier d’Alberto Giacometti de Jean Genet, 2005), Mère & fils, comédie nocturne de Joël Jouanneau, 2005, Périclès, prince de Tyr de William Shakespeare, Nuits de Fourvière, 2006, Me zo gwin ha te zo dour ou Quoi être maintenant ? de Marie Dilasser, Comédie de Valence, 2007, Juste la fin du monde de Jean-Luc Lagarce, Comédie- Française, 2008, Jean-Jacques Rousseau, 2008, Le Fou et sa Femme, ce soir... de Botho Strauss, ENSATT, 2008, Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux, 2009, La Danse de mort de August Strindberg, 2010, Le Sous-locataire de Marie Dilasser, Le Préau de Vire, 2010, Don Juan revient de guerre de Ödön von Horváth, École de la Comédie de Saint-Etienne, 2011, Le Président de Thomas Bernhard, Nuits de Fourvière, 2012, Tarjestvo Lioubvi (Le Triomphe de l’amour, de Marivaux) en langue russe, Théâtre de la Comédie Akimov, Saint-Petersbourg, 2013, Le Triomphe de l’amour de Marivaux, TNP de Villeurbanne, 2014.
Il présente, avec les élèves de l’École de la Comédie de Saint-Étienne, Nature morte. À la gloire de la ville de Manolis Tsipos, au Festival d’Avignon, 2014.
Il crée Au cœur des Ténèbres de Joseph Conrad au Théâtre de l’Elysée (Lyon), 2015 et Quartett, de Heiner Müller aux Célestins, Théâtre de Lyon, 2016.
En 2017, création en Avignon de Maldoror/Chant 6, de Lautréamont, et en 2018 au TNP, La disparition de Guilllaume Cayet.
Coproduction : Festival d’Avignon, Le Bateau Feu / Scène nationale Dunkerque, La Maison / Nevers, scène conventionnée arts en territoire en préfiguration, Le Vellein, scènes de la CAPI, Théâtre Molière-Sète / Scène nationale archipel de Thau
Avec l’aide du Théâtre La Licorne, Dunkerque, dans le cadre d’une résidence de création
Rask!ne & Compagnie est conventionnée par le Ministère de la Culture / DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la Région Auvergne-Rhône-Alpes et reçoit le soutien de la Ville de Lyon.
Création le 6 juillet 2019 au 73ème Festival d’Avignon.
Le texte est publié aux éditions Les Solitaires Intempestifs.
Crédit photo : Venkat Damara
"Un plaisir qu’il ne faudrait pas bouder" France Culture
"C’est drôle, truculent, irrévérencieux, surprenant et ingénieux !" Le Dauphiné libéré
Et après, qu’advient-il des nains ?
Des années plus tard, le couple princier bat de l’aile. Blanche-Neige, désormais aussi grande que le Prince est décati, rêve de refaire sa vie. Le royaume est ruiné et, à force de fêtes et de guerres, la forêt et la biodiversité sont ravagées. Seuls les sept nains ont pullulé. Pendant que le Prince fume en cachette, Souillon prépare un repas de carcasses et Blanche-Neige s’ennuie.
S’adressant aux enfants comme aux adultes, le texte dense et poétique de l’auteure bretonne Marie Dilasser dynamite le conte. Drôle et déjanté, son récit s’amuse des genres et des références. Michel Raskine signe un spectacle débordant d’inventivité. Son univers visuel inspiré du théâtre de tréteaux, fait de chausse-trappes et de trouvailles poétiques, se met au diapason du trio loufoque, auquel se joignent d’autres personnages, marionnettes et objets enchanteurs réalisés par Claire Danscoisne. Décapant.