Anaïs Nin au Miroir
Agnès Desarthe / Élise Vigier
tarif réduit : 12 €
tarif solidaire : 6 € Théâtre Louis Guilloux 2h15 Mobilité réduite
Texte : Agnès Desarthe
librement inspiré de L’intemporalité perdue et autres nouvelles de Anaïs Nin et de ses journaux
Mise en scène : Élise Vigier
Avec : Ludmilla Dabo, William Edimo, Nicolas Giret-Famin, Louise Hakim, Dea Liane, Makita Samba, Nantené Traoré, Élise Vigier et Marc Sens musicien
À l’image Marc Bertin (le Père), Marie Cariès (la Mère), Hannarick Dabo (la mère de Ludmilla), Ôma Desarthe (Anaïs ado), Mia Saldanha (Anaïs enfant) Marcial Di Fonzo Bo, Luis Saldanha, Wandrille Sauvage, Philippe Sicot, Steven Tulmets, Flavien
Beaudron, Stephen Bouteiller (les soldats) Claude Thomas, Patrick Demiere, Gérard Lange (les hommes du bal) les musiciens Louison Audouard, Appolinaire Bertrand-Martembault, Julio De Siqueira, Johan Godard, Léo Zerbib les passants et passantes Raoul Fernandez, Mélanie Leray, Clément Pascaud, Margot Coelho, Steven Tulmets les élèves du Conservatoire de Caen Lucie Bichon, Léa Launay, Maxime Guicheteau, Mathilde Le Quand Soulie le groupe d’amateurs et amatrices de Caen Carine Masseron, Isabelle Le Grand, Nicolas Teplitxky, Nadine Prioult, Sophie Batiskaf
Assistante à la mise en scène : Nanténé Traoré
Scénographie : Camille Vallat et Camille Faure
Réalisation des films : Nicolas Mesdom
Costumes : Laure Mahéo
Maquillages - Perruques : Cécile Kretschmar
Lumières : Bruno Marsol
Musiques : Manusound et Marc Sens
Chorégraphies : Louise Hakim
Régie générale : Camille Faure
Régie son : Manu Léonard
Régie vidéo : Romain Tanguy
Régie plateau : Naoual El Fannane
Réalisation des costumes : Antoinette Magny - les Ateliers de la Comédie de Caen
Couturières : Yolaine Guais et Julie Duclutrasse
Habilleuse : Marion Régnier
Effets magiques : Philippe Beau en collaboration avec Hugues Protat
Chargés de production Lison Bellanger, Cécile Cora et Sullivan Arthuis (films)
Stagiaire assistant à la mise en scène Flavien Beaudron
Élise Vigier, metteure en scène
Elise Vigier a suivi la formation de l’École du Théâtre National de Bretagne. En 1994, elle crée avec les élèves de sa promotion Les Lucioles, un collectif d’acteurs.
Depuis 2015, elle est artiste associée à la direction de la Comédie de Caen – CDN de Normandie.
De septembre 2016 à juin 2020, elle a été artiste associée à la MAC de Créteil.
Elle co-met en scène plusieurs spectacles avec Marcial Di Fonzo Bo, notamment des pièces de Copi, Rafaël Spregelburd, Martin Crimp, Petr Zelenka.
Avec Frédérique Loliée, elle joue et met en scène en duo l’écriture de Leslie Kaplan, Déplace le ciel et Louise, elle est folle, Toute ma vie j’ai été une femme.
Comme actrice, elle joue principalement dans des mises en scène de Marcial Di Fonzo Bo, Pierre Maillet, Bruno Geslin, Brigitte Seth et Roser Montlló Guberna.
Dans le cadre d’un projet européen, elle réalise un documentaire Les femmes, la ville, la folie 1. Paris. Elle co- réalise également, avec Bruno Geslin, un moyen métrage La mort d’une voiture et écrit, avec Lucia Sanchez et Frédérique Loliée, à la réalisation de films courts intitulés Let’s Go dans lesquels elles jouent également.
En novembre 2017, elle met en scène Harlem Quartet d’après le roman Just Above My Head de l’auteur américain James Baldwin créé à la MAC de Créteil. En janvier 2018, elle signe avec Marcial Di Fonzo Bo M comme Méliès à la Comédie de Caen. Le spectacle a reçu le Molière du spectacle Jeune public en 2019.
En 2019, elle met en scène Avedon-Baldwin : entretiens imaginaires avec Marcial Di Fonzo Bo et Jean-Christophe Folly.
En 2020, elle met en scène Le Royaume des animaux de Roland Schimmelpfenning avec Marcial Di Fonzo Bo à la Comédie de Caen.
En janvier 2021, elle a mis en scène un deuxième spectacle pour le jeune public autour de la figure de Buster Keaton avec Marcial Di Fonzo Bo. En mai 2021, elle met en scène, aux Plateaux Sauvage à Paris, Le monde et son contraire – Portrait Kafka de Leslie Kaplan.
Les Lucioles
Créé en 1994 et implanté à Rennes, le collectif les Lucioles regroupe six comédiens formés à l’école d’art dramatique du Théâtre National de Bretagne.
Depuis sa création, le groupe, qui tient son nom des Ecrits corsaires de Pasolini, n’a cessé de mettre le texte à l’épreuve du plateau : des pièces de théâtre, des adaptations de romans, des récits autobiographiques ou encore des scénarios de films… près de soixante créations se sont ainsi suivies depuis plus de 20 ans.
De manière empirique, le travail de la bande s’inscrit dans un mouvement de renouveau des écritures de scène et de métissage des langages pour traduire la réalité du monde, ses bouleversements, ses déchirures, ses espoirs, questionner la société, ses valeurs, cerner la poésie et le comique de l’individu à travers ses fragilités et ses forces...
C’est ce qui a conduit ses membres à aborder, dernièrement, des thèmes tels que les droits civiques (avec Harlem Quartet de James Baldwin, une plongée dans le Harlem des années 50/60), l’exclusion (avec Le Bonheur (n’est pas toujours drôle) qui donnent la voix a des laissés-pour-comptes de la société allemande) ou encore la singularité (avec One night with Holly Woodlawn, le portrait d’une superstar transgenre).
Conventionné par le Ministère de la Culture, le collectif Les Lucioles est également soutenu par la région Bretagne et la ville de Rennes.
Coproduction Théâtre Dijon Bourgogne – CDN, Comédie de Colmar – CDN, La Passerelle – Scène nationale de Saint-Brieuc, Festival d’Avignon
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National avec l’aide de la SPEDIDAM
Accueil en résidence La Chartreuse – Villeneuve-lez-Avignon, Comédie de Caen – CDN de Normandie
Accueil en coréalisation Théâtre de la Tempête - Paris
Construction décor Ateliers de la Comédie de Caen – CDN de Normandie sous la direction de Carine Fayola
Crédit photo : Christophe Raynaud de Lage
En écho
La majorité des membres de l’équipe artistique et technique du spectacle Anaïs Nin au miroir a décidé de faire grève ce mardi 7 mars.
Retrouvez le communiqué de presse.
Les personnes possédant des billets de spectacle pour la représentation du mardi 7 mars seront prochainement contactées par l’accueil / billetterie.
Ni pute Nin insoumise
Une troupe s’apprête à répéter un spectacle sur Anaïs Nin et ses obsessions, du féminisme au rapport au corps en passant par l’art. Invoquant la muse, ils finissent par convoquer l’autrice et pénètrent son univers.
On connaît le talent d’Anaïs Nin pour décrire le réel grâce à ses journaux intimes sulfureux et ses récits érotiques. On sait moins qu’elle s’était essayée à la fiction. En 2020, ses nouvelles fantastiques sont publiées, traduites par Agnès Desarthe, romancière non moins douée. Élise Vigier lui confie leur adaptation sur scène, nouveau récit tissé au contact des comédien∙ne∙s. Emprunte du réalisme magique des textes originaux, la pièce qui éclot est à l’image de leur inspiratrice, non conformiste et multiple. Dans un dialogue perpétuel entre passé et présent, à la croisée des langages – mots, danse, musique, cinéma -, les interprètes de cette création sensible expérimentent la vie sans entrave. Et nous avec.