Optraken
Galactik Ensemble
tarif réduit : 9 € Théâtre Louis Guilloux 1H00
De et avec : Mathieu Bleton, Mosi Espinoza, Jonas Julliand, Karim Messaoudi, Cyril Pernot
Direction technique : Nicolas Julliand
Technique plateau : Charles Rousseau
Construction, création machinerie : Franck Breuil
Création lumière : Adèle Grépinet Régie Lumière : Romain Caramalli
Créateur son et musique : Denis Mariotte
Régie son : Eric Sterenfeld
Communication et graphisme : Maëva Longvert
Collaboration artistique : Matthieu Gary, Marie Fonte
Regard acrobatique : Dimitri Jourde
Production et diffusion : Léa Couqueberg
Administration de production : Emilie Leloup
Aide à la diffusion : Antoine Blesson
D’une familiarité artistique est née une complicité dans le travail, il y a de cela dix ans. Leur pratique commune du cirque et plus particulièrement de l’acrobatie leur a permis de croiser leurs chemins au sein de l’ENACR (Ecole Nationale des Arts du Cirque de Rosny-sous-Bois). Depuis ce temps ils ont enrichi leur parcours de différentes expériences, d’interprètes ou d’auteurs. C’est l’envie commune de mettre en scène des actions simples dans des dispositifs mettant en jeu le corps humain, qui est à l’origine de ce projet. Des problématiques telles que tenir debout, prendre la parole, faire un geste libre, résister ou s’adapter (à une force physique extérieure) sont pour eux les vecteurs essentiels des forces qui sous-tendent de nombreuses questions existentielles.
Plus que le cirque en lui-même, leur point de départ est une réflexion actuelle, sur l’homme et le rapport qu’il entretient à un environnement hostile. Ils engagent à travers ce projet une réflexion plus vaste autour de ce langage dont ils sont héritiers, dans le sens où ils cherchent à extrapoler l’acrobatie. Et donc pour cela en extraire une substance suffisamment constituante. Il a donc fallu commencer par la définir. Tout d’abord ils ont séparé l’acrobatie de l’élan ou de l’envol, considérant le geste acrobatique comme étant la capacité à rétablir sa posture de manière stable. L’acrobate étant celui qui retombe sur ses «pattes». Le geste acrobatique de référence serait pour eux quelqu’un qui dérape sur une plaque de verglas et qui après une gesticulation unique reste
debout. Cette définition situationniste de l’acrobatie leur permet de déborder des contours pesant de la tradition et dans une approche nouvelle de l’engagement physique qu’elle implique, faire naître de nouvelles gestuelles, pourtant constituées des mêmes matériaux que ceux qui la composent traditionnellement. Ils pensent l’acrobatie comme une notion capable de couvrir un spectre étendu, de la simple marche à l’écriture dramaturgique même de la pièce, lui font confiance pour porter leur idées, leur questionnements et interroger le monde.
Coproduction : Plateforme 2 Pôles Cirques en Normandie : La Brèche à Cherbourg ; Cirque Théâtre d’Elbeuf ; Châteauvallon, scène nationale ; Le Tandem, scène nationale ; Les 3T-Théâtres de Châtellerault ; Houdremont scène conventionnée ; La Courneuve ; Les Subsistances de Lyon ; CircuxNext, dispositif européen coordonné par JTCE et soutenu par la Commission Européenne
Le Galactik Ensemble bénéficie de l’Aide à la production de la DRAC, Île-de-France, de l’Aide à la création artistique pour le cirque-DGCA / Ministère de la Culture et le soutien de la SACD / Processus Cirque ainsi que de l’aide de l’ADAMI et de l’aide à la diffusion d’oeuvres sur le territoire parisien de la Mairie de Paris.
Soutiens : Le Monfort Théâtre, Paris ; Théâtre de L’Agora, Evry ; Théâtre de La Digue, Toulouse ; CIRCa, Auch ; La Grainerie, Balma ; La Cascade, Pôle National des arts du cirque ; Bourg- Saint-Andéol ; Carré magique, Pôle National des arts du cirque en Bretagne, Lannion
En écho
Qu’est-ce que marcher, sinon se mettre en danger à chaque instant ? À chaque déplacement, on risque de tomber. Partant de ce postulat, les cinq acrobates de la compagnie Galactik Ensemble explorent le déséquilibre, la gestuelle, le mouvement… Bref, l’imprévisible.
Les jeunes circassiens développent ainsi une « acrobatie de situation » et de « résilience », qui s’inscrit dans l’entre-deux entre l’équilibre et la chute. Comment résister à une rafale de balles de tennis, des pétards en pagaille, au sol qui se dérobe ? Comment ne pas voir ici une métaphore de notre existence et cette capacité commune à triompher de certains traumatismes ? C’est aussi et surtout un spectacle vif, intelligent, drôle et innovant… Renversant !