[Report] Priz’Unique 2.7, la soirée qu’il ne fallait pas rater
Une scène nationale qui fait des soirées techno et électro ? Non, non vous ne rêvez pas, c’est le défi un peu fou que s’est donné La Passerelle depuis 15 ans. Et ça marche ! Ça s’appelle Priz’Unique 2.0 (Priz’U pour les intimes). Alors que les premières éditions ont reçu des artistes comme Manu Le Malin, nous recevions DJ Fly & Dj Netik, les champions du monde de DMC en novembre dernier pour Priz’U 2.6. Et oui rien que ça ! Alors on met un sweat et des Airmax pour se fondre dans la masse et on embarque pour Priz’Unique 2.7 ! Au programme : Molécule, Jabba 2.3, Contrefaçon et DJ AZF.
Il faut savoir que pour Priz’U, c’est toute la dreamteam de La Passerelle qui est sur le pont pour transformer le lieu en une boîte de nuit éphémère. Quelques jours avant, nos techniciens travaillent d’arrache-pied pour monter une scène et des écrans géants sur lesquels sera diffusé le mapping de Relief, qui sublime les Priz’Unique. Le jour même, il faut accueillir les artistes pour les soundchecks. J’ai même pu croiser Contrefaçon à leur arrivée, matériel à la main. (Cherchez l’intrus, notre directeur technique aime faire des blagues).
L’heure fatidique est là. 21h tapante, les portes de La Passerelle s’ouvrent pour une soirée forte en émotions. Après une fouille obligatoire, je me retrouve à l’accueil pour la pose de bracelet, qui me permettra d’accéder au reste de la soirée.
Avant de me précipiter devant le premier concert, arrêt indispensable auprès de Malo et Françoise à la Banque Jetons. Si vous voulez boire une bière ou un coca, il faudra bien vous équiper de ces petits jetons rouges !
Me voilà enfin prête à descendre dans le forum pour écouter Jabba 2.3. Dj depuis plus de 20 ans et directeur artistique du Made Festival (festival des musiques électroniques de Rennes), il sait comment bien commencer la soirée. Mélange d’influences venues tout droit de Détroit, de Chicago ou encore de Berlin, il développe un son entre house et techno groovy. Les gens profitent de ce warm-up pour se poser un verre à la main.
Transition toute trouvée, je décide d’aller faire un petit tour du côté du bar. Pour l’occasion, celui-ci est délocalisé dans la galerie d’exposition. Au service, je retrouve notre Julie préférée. J’en profite pour vous glisser que les soirs de spectacles, elle vous sert des supers tartes salées, des assiettes de charcuterie et autres très bons desserts (mention spéciale pour le fondant au chocolat).
Après avoir profité de la convivialité du bar, j’entends déjà les premiers morceaux de Molécule et me redirige vers la scène. La spécialité de Molécule, c’est de partir en expédition pour sampler des sons différents de ce qu’on peut entendre d’habitude. Ce qui donne un son industriel tout droit sorti du Groenland, où l’a mené sa dernière expédition. Derrière lui, deux étranges tables qu’il utilise pour mixer. Doucement, mais sûrement, Molécule fait monter la pression. Les spectateurs sont de plus en plus en nombreux et ça danse, notamment pendant Sila ! Le tout animé par le mapping magnifique de Relief.
Son set s’achève au plus grand regret des spectateurs et le logo de Contrefaçon apparaît sur les écrans : #teasing
Contrefaçon, ce sont ces quatre Parisiens qui mélangent musique et cinéma ! Ils sont deux sur scène et derrière eux des images de leurs différents clips. Leur son oscille entre électro et techno, et les gens aiment puisque le Forum de La Passerelle est plein ! Ça jump et ça danse : #grosseambiance
Après environ 50 minutes de set, tout le monde se met à chanter quand les deux garçons commencent à jouer Danser Penser, un de leurs derniers titres. L’ambiance est donc à son comble quand on reconnaît tous le morceau R Max. Un des deux musiciens a même fini le concert sur les épaules d’un spectateur ! Apothéose de la soirée !
Difficile de passer après, vu l’ambiance qu’a imposée Contrefaçon pendant son set… Mais DJ AZF, seule représentante féminine de la soirée, a su relever le défi ! Avec sa « techno de hangar » sans concession, elle clôture cette soirée Priz’Unique 2.7 à la perfection. Il est 1h30 du matin et les spectateurs sont toujours nombreux à danser et à se défouler dans la fosse de Priz’Unique.
Malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin. A 2h45, la musique s’arrête. Les spectateurs finissent leurs verres et s’en vont les uns après les autres. Je dis au revoir à l’équipe, qui elle, commence tout juste sa nuit de travail, car il faut encore tout ranger !
Qu’une seule chose à dire : c’est quand le prochain Priz’U ? #trophâte
A bientôt pour de nouvelles aventures à La Passerelle,
#Justine