Pauvreté, richesse, homme et bête
Hans Henny Jahnn
Pascal Kirsch
tarif réduit : 9 € Théâtre Louis Guilloux 3h00
Texte : Hans Henny Jahnn
Traduction : Huguette Duvoisin et René Radrizzani
Mise en scène : Pascal Kirsch
Avec : Julien Bouquet, Arnaud Chéron, Raphaëlle Gitlis, Vincent Guédon, Loïc Le Roux, Marina Keltchewsky, Élios Noël, Florence Valéro et François Tizon
Scénographie et costumes : Marguerite Bordat assistée d’Anaïs Heureaux
Stagiaires : Laure Mirroir et JulineDarde Gervais
Lumières : Pascal Villmen, assisté de Léandre Gans
Vidéo réalisation montage : Sophie Laloy
Image étalonnage : Mathieu Kaufmann
Musique : Makoto Satoet Richard Comte
Production diffusion :Marie Nicolini
Remerciements : Camilla Saraceni, Véronique Timsit, Jean-Pierre Baro, Collectif Les 4 chemins, Vadim
Hans HENNY JAHNN Auteur notamment des pièces Le Pasteur Ephraïm Magnus, Médée, est l'un des prosateurs les plus importants et les plus singuliers du XXème siècle en Allemagne, et pourtant, il est encore peu connu en France. Son œuvre, écrite entre les années 1910 et 1950, se partage entre œuvres romanesques et œuvres dramatiques. Pauvreté, Richesse, Homme et Bête est contemporain de son roman le plus célèbre, énigmatique et noir : Le navire de bois. Bien que les récits qui les portent soient éloignés, le même thème traverse ces deux œuvres maîtresses : l'amour en est le cœur obscur et brûlant. Pascal KIRSCH l se forme comme comédien au Conservatoire de Tours puis à l'école de Lucien Marchal Parenthèses. Il y rencontre Marc François avec lequel il jouera Les Aveugles de Maeterlinck, Le Roi sur la place de Block et Victoria de Hamsun. Il est assistant à la mise en scène notamment avec Bruno Bayen (La Fuite en Egypte, Nicodème, Stella de Goethe), Thierry Bedard (La Bibliothèque censurée) et au cours de stages à l'école du Théâtre National de Bretagne et de Lausanne avec Claude Régy. Il fait ses premiers projets de mise en scène de 1998 à 2002 en travaillant sur les œuvres de Büchner, Celan ou Dostoïevski. En 2003, il fonde au Mans, avec Bénédicte Le Lamer, la compagnie pEqUOd qu'il dirige jusqu'en 2010. Ils conçoivent ensemble plusieurs pièces qu'il met en scène. Il mène également un travail d'intervenant pédagogique auprès d'élèves acteurs (TNB), scénographes (ENSAD) mais aussi pour des publics loin de la professionnalisation du théâtre. De 2010 à 2013 il s'occupe de Naxos-Bobine, micro lieu pluridisciplinaire à Paris (11e). Il y organise résidences d'artistes, présentations de travaux en cours, concerts, performances, lectures, rencontres. 2010 Et hommes et pas d'après Uomini e no d'Elio Vittorini Comédie de Béthune, Théâtre d'Arras, Théâtre de l'Echangeur-Bagnolet 2008 Guardamunt 34' & 55' d'après un poème et un extrait des Cahiers de Vaslav Nijinski 2009 La 25ème Heure-Festival d'Avignon, Festival Les Rencontres du Court Bordeaux, Utopies Festival-Bourgogne, Lavoir Moderne Parisien-Paris 2007 Mensch d’après Fragments Woyzeck de Georg Büchner Odéon Théâtre de l'Europe / Berthier '07-Paris La Fonderie-Le Mans, Festival Rayons Frais-Tours 2006 Guardamunt d'après Cahiers de Vaslav Nijinski 2007 L’espal-Le Mans, RamDam, DAW de danse-Langonnet, La Ferme du Buisson-Marne la Vallée, La Ménagerie de Verre-Paris 2003 Tombée du jour 2006 L’espal-Le Mans, La Fonderie-Le Mans, La Générale, La Ménagerie de Verre-Paris, Festival Rayons Frais-Tours
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France, d’Arcadi Île-de-France, du Théâtre National de Bretagne, de La Commune d'Aubervilliers -Centre Dramatique National Coréalisation l’ECHANGEUR –Cie Public Chéri.
Ce spectacle bénéficie du soutien de la Charte d'aide à la diffusion signée par Arcadi Ile-de-France, l'OARA, l'ODIA Normandie, Réseau en scène Languedoc-Roussillon, Spectacle vivant en Bretagne et l'Onda.
Réflexion violente et crue sur l’amour, drame paysan entre éleveurs-cultivateurs riches et valets pauvres, voyage au nord de la Norvège des fermes, des fjords et des trolls : voici un récit au long cours, à la fois réaliste et magique qui tient autant du roman que du théâtre, du conte que du récit ou du poème.
C’est une histoire d’amour et de jalousie, de possession et d’envie. L’histoire de Manao le riche paysan, de Sofia la vachère, d’Anna la meurtrière, de Gunwald le possédé, de Ole l’envieux. Et comme dans tout conte cruel, des êtres magiques : une jument, un troll. Il y a même des morts, suicidés par amour, qui reviennent. Les superstitions se mêlent à la réalité la plus crue, la plus noire.
Avec une belle et très homogène équipe de comédiens, Pascal Krisch restitue à merveille la force de ce texte monté pour la première fois en France et qui relève autant du conte que de la tragédie grecque voire de la série télévisée, qui vous tient merveilleusement en haleine de bout en bout.