Questcequetu
deviens?
Aurélien Bory
pour Stéphanie Fuster
tarif réduit : 9 € Théâtre Louis Guilloux 1h
Avec: Stéphanie Fuster (danse), José Sanchez (guitare), Alberto Garcia (chant)
Conception, scénographie et mise en scène : Aurélien Bory
Chorégraphie : Stéphanie Fuster
Composition musicale : José Sanchez
Création lumière : Arno Veyrat
Assistants à la mise en scène : Sylvie Marcucci, Hugues Cohen
Décor : Pierre Dequivre, Arnaud Lucas
Sonorisation : Stéphane Ley
Costumes : Sylvie Marcucci
Régie générale : Arno Veyrat
Régie lumière : François Dareys ou Arno Veyrat
Régie son : Sylvain Lafourcade
Direction des productions : Florence Meurisse
Chargée de production : Marie Reculon
Attachée de communication, relations publiques : Sarah Poirot
Développement à l’international : Barbara Suthoff
Presse : Dorothée Duplan et Flore Guiraud assistées d’Eva Dias (Plan Bey)
Aurélien Bory Aurélien Bory est né en 1972, il est metteur en scène. Il fonde la compagnie 111 en 2000 à Toulouse. Il y développe un « théâtre physique », singulier et hybride, à la croisée de nombreuses disciplines (théâtre, cirque, danse, arts visuels, musique...). Ses spectacles sont présentés dans le monde entier et cette reconnaissance internationale débute avec Plan B (2003) et Plus ou moins l'infini (2005), marqués par la collaboration avec le metteur en scène Phil Soltanoff. Ses plus récentes pièces sont Azimut (2013) créée au Grand Théâtre de Provence à Aix-en-Provence, Plexus (2012) créée au Théâtre Vidy à Lausanne, Géométrie de caoutchouc (2011) créée au Grand T à Nantes, et Sans objet (2009) créée au Théâtre national de Toulouse Midi-Pyrénées. En 2007, il créé en Chine Les sept planches de la ruse avec des artistes de l’Opéra de Dalian, spectacle dont la reprise se prépare pour l’automne 2015. Intéressé également par la danse et le croisement des écritures, il met en scène le chorégraphe Pierre Rigal dans Erection (2003) et Arrêts de jeu (2006). Il crée ensuite des portraits de femme, Questcequetudeviens? (2008) pour la danseuse de flamenco Stéphanie Fuster puis Plexus (2012) pour la danseuse japonaise Kaori Ito. Pour Marseille-Provence 2013 – Capitale européenne de la culture, il créé Azimut, autour de l’acrobatie marocaine, neuf ans après avoir créé Taoub (2004), spectacle fondateur du Groupe acrobatique de Tanger. En 2014, Vincent Delerm lui confie la réalisation de la scénographie de son concert Les Amants parallèles, et, pour la Nuit Blanche à Paris, il crée l’installation – performance Sans objet. Installation qui sera réinventée pour l’exposition « Prosopopées : quand les objets prennent vie », présentée dans le cadre de Némo, Biennale internationale des arts numériques au Centquatre à l’automne 2015. Invité par Le Voyage à Nantes pour son édition estivale 2015, Aurélien Bory conçoit l’installation plastique Spectacula. Pour octobre 2015, le Théâtre du Capitole à Toulouse lui confie la mise en scène et la scénographie de deux opéras : Le Château de Barbe-Bleue de Béla Bartók et Le Prisonnier (Il Prigioniero) de Luigi Dallapiccola. Il prépare son onzième spectacle, Espæce, inspiré de l’oeuvre de Georges Perec, pour 2016. Son intérêt pour les sciences influence son esthétique. Les oeuvres d’Aurélien Bory sont animées par la question de l'espace et s'appuient fortement sur la scénographie. Il ne conçoit son travail théâtral que « dans le renouvellement de la forme » et « en laissant de la place à l’imaginaire du spectateur ». Aurélien Bory reçoit en 2008 le prix CulturesFrance/Créateur sans frontières pour ses créations à l'étranger. Questcequetudeviens? a été nommé dans la catégorie « Meilleur spectacle de danse » aux Olivier Awards 2014 à Londres. Aurélien Bory a été récompensé pour Plexus du prix International Applause Joan German Schroeder de la FAD Sebastià Gasch de Barcelone. Depuis 2011, Aurélien Bory est artiste associé au Grand T à Nantes, et est artiste invité du TNT – Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées depuis janvier 2014. Il est également artiste accompagné par le Théâtre de l’Archipel scène nationale de Perpignan à partir de septembre 2014. Stéphanie Fuster Stéphanie Fuster est née en 1973, elle est danseuse de flamenco. Initiée par Isabel Soler à Toulouse, elle se forme ensuite pendant huit ans à Séville auprès de professeurs réputés, comme Manolo Marin. Elle danse auprès de nombreux chorégraphes dont Israël Galvan (Galvanicas, Maquinas vierjas) et Juan Carlos Lerida (Immigration, Taller Flamenco). De retour à Toulouse, elle fonde en 2006 la Fabrica Flamenca, espace dédié à la formation et à la création. Elle travaille l’année suivante avec Vicente Pradal dans Le Divan du Tamarit. Questcequetudeviens? créé par Aurélien Bory est le premier spectacle entièrement consacré à sa danse.
Coproduction et résidences : Festival ¡Mira! / TnBA Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine - Bordeaux, Théâtre Vidy – Lausanne.
Avec l’aide de : Théâtre Garonne scène européenne – Toulouse, Scène nationale - Cavaillon, La Fabrica Flamenca – Toulouse, La Grainerie Fabrique des arts du cirque et de l’itinérance – Balma Spectacle nommé aux Olivier Awards en janvier 2014, catégorie « Best New Dance Production ».
La compagnie 111 – Aurélien Bory reçoit les soutiens de Ministère de la culture et de la communication - Direction Régionale des Affaires Culturelles de Midi-Pyrénées, Région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, Ville de Toulouse, Conseil Départemental de la Haute-Garonne.
Aurélien Bory est artiste associé au Grand T théâtre de Loire-Atlantique à Nantes.
Aurélien Bory est artiste invité au TNT Théâtre National de Toulouse Midi-Pyrénées à Toulouse.
Aurélien Bory est artiste accompagné par le Théâtre de l’Archipel scène nationale de
Perpignan.
En écho
Le metteur en scène et merveilleux architecte de l’espace théâtral Aurélien Bory dessine ici le portrait de la danseuse de flamenco Stéphanie Fuster. Il nous raconte son histoire, celle d’une femme qui décide d’abandonner son quotidien pour se consacrer corps et âme à l’apprentissage de la danse flamenca. L’histoire d’un geste aussi beau que puissant. Sur scène, accompagnée par le chanteur Alberto Garcia et le guitariste José Sanchez, Stéphanie Fuster s’offre en biais, toute passion lovée dans une fantomatique robe rouge à volants. Intrigué par l’attachement viscéral de la danseuse à la tradition andalouse, Aurélien Bory joue avec les codes du flamenco pour esquisser le portrait scénique d‘une artiste qui danse avec son ombre, qui semble arracher le sol avec son zapateado et finit les pieds dans l’eau.