Jour Futur
Thierry Micouin & Pauline Boyer
tarif duo+ : 10 €
tarif réduit : 8 €
tarif solidaire : 4 € Le Petit Écho de la Mode - Châtelaudren-Plouagat Le Petit Écho de la Mode 55min Mobilité réduite Malentendant
Conception : Thierry Micouin, chorégraphie & Pauline Boyer, musique
Interprétation : Marie-Laure Caradec, Steven Hervouet, Théo Le Bruman, Thierry Micouin
Regards extérieurs : Pénélope Parrau, Dalila Khatir
Lumières : Alice Panziera
Création costumes : Laure Mahéo
Réalisation costumes : Isabelle Beaudouin
Régie générale et son : Benjamin Furbacco
Stagiaires : Séfana Boubendir, Nina Tourte
Production et administration : Laurence Edelin assistée de Justine Gallan
Remerciements : Eric Deshayes, Julien Fouché, Yi-Yin Tsai
Thierry Micouin
Après avoir obtenu une thèse de docteur en médecine, Thierry Micouin se forme au théâtre puis à la danse.
Depuis 2002 il collabore avec Catherine Diverrès en tant qu’interprète et vidéaste. Cette chorégraphe évidemment, comme Dominique Mercy et Malou Airoudo associés au Tanztheater Wuppertal, sont les trois piliers fondamentaux, fondateurs de son identité de danseur. Ils l’inscrivent dans la spécificité d’un travail ancré non seulement sur la technique mais aussi sur la perception de l’espace, la matérialisation du temps et l’exploration profonde de la mémoire et de l’imaginaire.
Parallèlement à son activité de danseur, Thierry Micouin développe un travail de création et de recherche sur l’image et la vidéo.
Pauline Boyer
Après une formation à l’Ecole Régionale des Beaux-Arts de Rennes, Pauline Boyer intègre l’école nationale supérieure du Paysage de Versailles.
Chercheur associé UMR 5319 Passages, artiste et enseignante, Pauline Boyer met en place des contextes sonores au travers d’installations et de performances. Sa position artistique prend corps autant dans l'élaboration d'un processus que dans celle de ses interfaces. Elle se manifeste par la fabrication de systèmes de relations entre la matière, l'écriture, le geste et opère au contact d'un matériau qui se compose en temps réel.
Enseignante titulaire à l'école d'architecture et de paysage de Bordeaux, elle y développe des pédagogies croisant les langages de l'art, de l'architecture, du paysage, pour nourrir les processus de création d'espaces d'altérité.
Associée depuis 2013 à T.M Project, elle y articule avec Thierry Micouin un milieu où se croisent le geste musical et l'embrasement des figures de contrôle. Cette démarche met en scène des étendues où se rencontrent les vérités conditionnelles et les variations d'intensités, le langage et l'impulsion, la récursion et sa déformation. Un milieu bruissant sous tension qui abrite la mémoire vive des trajectoires qui le traverse et le devenir des dérives suggérées.
Ses installations et performances ont notamment été présentées au Festival des 38ème rugissants à Grenoble, au 104 à Paris, à la Biennale d’Art Contemporain à Rennes ou à la Nuit Blanche à Metz.
Accueils studio : CCN de Tours, Collectif FAIR-E / CCN de Rennes et de Bretagne
Accueils en résidence : Centre d’art Kerguéhennec – Département du Morbihan, Scènes du Golfe, Théâtres Vannes-Arradon, scène conventionnée
Soutiens : DRAC Bretagne, Région Bretagne, Ville de Rennes
Crédit photo : Laurent Philippe
"Une danse désinhibée et dynamique." Télérama
Rock is not dead
1973 : premier choc pétrolier, coup d’État au Chili, débuts fracassants du libéralisme… et sortie de l’album Future Days du groupe de rock expérimental allemand Can (issu du courant musical Krautrock). Impossible pour le chorégraphe Thierry Micouin de passer à côté des quatre morceaux de cet album culte qui marque la naissance des musiques électroniques planantes : dans toutes ses pièces, il insuffle une énergie très rock. Complice de toujours, la compositrice sonore Pauline Boyer décortique la partition, et réécrit une nouvelle forme, plus électro, un écrin dans lequel se déploie une danse ciselée, pulsionnelle et hypnotique.
Animés par un goût inconditionnel pour les esthétiques musicales des années 70, tous deux rendent hommage à ces signes précurseurs d’une nouvelle ère, sur un sol blanc se chargeant progressivement de corps et de matière sombre et pailletée. Leur réinterprétation de l’album déploie un nouveau territoire acoustique, une architecture chorégraphique psychédélique et envoûtante, un déchaînement communicatif de gestes et de lumière.
Spectacle présenté en coréalisation au Petit Écho de la Mode à Châtelaudren-Plouagat.