Un soir chez Boris
Olivier Debelhoir
tarif réduit : 8 €
tarif solidaire : 6 € Forum 1h environ Mobilité réduite
Un spectacle d’Olivier Debelhoir, co-écrit par Pierre Déaux
Interprétation : Olivier Debelhoir
Régie générale : Michaël Philis
Construction Yourte : Olivier Debelhoir et Charles Teillet
Diffusion : Camille Foucher
Administration : Nicolas Ligeon
Production : Pauline Favaloro
Pierre DEAUX – regards extérieurs / co-auteur
Je m’appelle Pierre Déaux. Je suis né à Manosque au début des années 80. Je fais du théâtre depuis jeune. Une fois mon bac en poche, je me suis engagé. D’abord l’école de théâtre du Sapajou, puis le conservatoire de Paris. Ensuite, j’ai rempilé en faisant le Cnac à Châlons- en-Champagne. J’y ai appris le funambulisme avec Didier Pasquette. A ma sortie d’école, on s’est fait embauchés, avec mon ami Mika Kaski, sur une création de Nikolaus, Raté-rattrapé-raté. J’ai également fabriqué le spectacle Miettes avec Rémi Luchez ou Face Nord avec un Loup pour l’homme. J’ai aussi construit et joué le Grain avec mon toujours ami, Mika Kaski. Au théâtre, j’ai notamment joué dans La Cerisaie de Tchekhov mis en scène par Y. J. Collin en 2005. Aujourd’hui, j’alterne les projets de théâtre et de cirque, me sentant exotique à chaque endroit. J’aime regarder depuis l’extérieur, assis sur ma chaise, jouer au chimiste, être le premier spectateur d’une expérience scénique.
Olivier DEBELHOIR – co-auteur / interprète
Je nais le 9 mai 1982 à Poitiers, l’ouest loin. J’ai 3 frères. J’aime la mer, les équipes et mes amis. A 11 ans, j’apprends le fil à l’école Nationale de Cirque de Châtellerault. L’été, je jongle dans la rue en Vendée. Après mon bac, je passe 4 ans à l’école de cirque de Marseille, Théâtres Acrobatiques, dirigée par Jonathan Sutton. Je m’y spécialise en vélo et portés. En 2005, ma première compagnie, Chérid’Amour. 4 hommes sur un vélo. Chair Exquis, le Russe Blanc. En 2009, ma deuxième compagnie, Des Clous. Avec Rémy Luchez, nous fabriquons Nichons là, duo cow boy sous chapiteau. J’y explore des formes d’équilibre. Sur une chaise, une échelle, une bêche, avec ombrelle ou balancier. En 2013, commence un nouveau cycle : la compagnie d’un Ours. Désormais, je parle. Une écriture de cirque qui partage le vertige. Je mets des skis pour que ça glisse. En 2015, nous fabriquons Un soir chez Boris, solo de cirque sous yourte sous le regard de Pierre Déaux. En 2017, nous fabriquons l’ouest loin, solo de cirque pour pistes ouvertes. En 2020, nous fabriquons Une Pelle, ascension pour deux non- funambules. Je travaille également pour Attention Fragile, Un loup pour l’homme, Mathieu Ma Fille Foundation. Des fois, j’enseigne. Le cirque, le taiji. Je vis à Die. Le Vercors, un orient proche.
Aide à la création : le Carré Magique Lannion Trégor, pôle national des arts du cirque en Bretagne - CIRCa, Auch, Gers, Midi-Pyrénées, pôle national des arts du cirque - Pronomade(s) en Haute- Garonne, centre national des arts de la rue - la Verrerie d’Alès en Cévennes, pôle national des arts du cirque Languedoc-Roussillon - Théâtre Europe, pôle national des arts du cirque méditerranée - Théâtre de Die, le Serre à Barnave - ORPHEON soutenue par la DRAC PACA - le Cheptel Aleïkoum - la Chebaudière -
Soutenu par le Conseil Départementale de la Drôme, le Ministère de la culture, DRAC Rhône-Alpes
Crédit photo : Mimi&Nico&Yra
"Un délicieux rempart d'absurde contre l'isolement" Politis
"Un soir chez Boris est un solo circassien burlesque, en forme de fin de bal, à la fois drôle et mélancolique" Mouvement
Ultra moderne solitude
Passer Un soir chez Boris, c’est l’assurance de partager un moment singulier dans la tête de ce funambule hirsute, plus poète que son accoutrement de trappeur ne laisse présager. Dans la chaleur confinée de sa yourte, Olivier Debelhoir – alias Boris – nous entraîne sur le chemin de ses divagations fantasques. Il reprend à l’accordéon des chansons des années 80 un brin ringardes, invite les fantômes de ses souvenirs – héros des séries B ou de westerns spaghettis -, chausse des skis et dévale le toit enneigé de sa yourte…
Son imagination est sans queue ni tête, ses acrobaties sans filet, ses mots sans limite. Sur le fil, sans jamais céder tout à fait à une douce folie, entre prouesse physique et stupéfiante performance verbale, Boris invente un art circassien d’un genre nouveau pour conjurer la solitude.