Camille Thomas & Julien Libeer
tarif réduit : 12 €
tarif solidaire : 6 € Petit théâtre à partir de 10 ans.
Robert Schumann Fantasiestücke op.73
Sergueï Prokofiev Sonate op.119
Camille Saint-Saens Le cygne - Sérénade
César Franck Sonate
Camille Thomas, violoncelle
Julien Libeer, piano
Camille Thomas Nommée aux Victoires de la Musique dans la catégorie Révélation Soliste instrumental de l’année 2014, la jeune violoncelliste franco-belge Camille Thomas a été choisie par la radio Musiq’3 - RTBF pour représenter la Belgique au Concours de l’Union européenne de radio-télévision (UER) où elle a remporté le 1er Prix et fut nommée « New Talent of the Year 2014». Elle a par ailleurs remporté de nombreux prix de concours nationaux et internationaux parmi lesquels le 7è Concours International Antonio Janigroen Croatie, la Yamaha Music Foundation of Europe Strings Competition, le Concours Edmont Baert et le Concours Léopold Bellan. Invitée des plus grandes salles, Camille Thomas s’est produite entre autres au Théâtre des Champs-Élysées et à la Salle Gaveau à Paris, au Victoria Hall de Genève, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, au Jerusalem Music Center, au Konzerthaus de Berlin. Elle collabore également avec de nombreux orchestres - Sinfonia Varsovia, Orchestre Philarmonique de Baden Baden, Orchestre Symphonique de la Radio Slovaque, Orchestre Symphonique de Bretagne, Brussels Philharmonic Orchestra, Orchestre des Nations-Unies, La Baule Symphonic, Cappella Academica Orchestra de Berlin etc - sous la baguette de chefs tels Theodor Guschlbauer, Darrell Ang, Jean-Christophe Ferreaux, Pavel Baleff, Kriistina Poska ou Antoine Marguier... Parallèlement à ses activités de soliste, elle se passionne pour la musique de chambre. En 2011 et 2012 elle est sélectionnée pour participer à l’International Music Academy Switzerland dirigée par Seiji Ozawa. Elle joue régulièrement avec des ensembles ou partenaires tels que les Quatuor Alfama et Girard, Beatrice Berrut, Julien Libeer, Beatrice Rana, Lorenzo Gatto, Solenne Païdassi, Hrachya Avanesyan ou encore Frank Braley, Gérard Caussé, Menahem Pressler... Son premier disque «A Century of Russian Colors» pour le label Fuga Libera sorti en mai 2013 a été très remarqué par la critique internationale (Choix de France Musique, de Fip, 5 * deVolskrant et 4* La Libre Belgique, Klara 10 Beste...). Son enregistrement «Réminiscences» est consacré à la musique française pour le label La Dolce Volta avec le pianiste Julien Libeer. Ses prestations sont par ailleurs régulièrement diffusées sur les radios internationales, Radio France, Espace2, DR Danemark, Musiq’3-RTBF, Deutscher Rundfunk, ou télévisuels ARTE, TF1, France Télévision, Canal9. Elle est invitée à participer à l’émission de Rolando Villazon sur Arte ‘Stars von Morgen’ en 2015. Camille a étudié auprès de Marcel Bardon et Philippe Muller à Paris, de Stephan Forck et Frans Helmerson à la Hochschule «Hanns Eisler» Berlin. Elle se perfectionne actuellement dans la classe de Wolfgang-Emanuel Schmidt à la Hochschule für Musik de Weimar. Elle est très reconnaissante du soutien de différentes fondations comme la Fondation Banque Populaire Natixis, la Fondation Bleustein- Blanchet pour la Vocation, la DAAD, Villa Musica, AMOPA, LiveMusicNow, la Carl-Flesch Akademie et la Sinfonima Stiftung de Mannheim. Camille Thomas joue un instrument exceptionnel de Ferdinand Gagliano datant de 1788, le «Château Pape Clément», généreusement mis à sa disposition par Bernard Magrez. Julien Liebeer Né en 1987 vers Bruxelles, le plus ancien souvenir musical de Julien Libeer remonte au fameux documentaire sur l’enregistrement de West Side Story par Leonard Bernstein. Le piano, qu’il commença à l’age de six ans, devint rapidement un loyal compagnon dans l’expression d’un amour de la musique qui jusqu’aujourd’hui se nourrit autant d’opéra, du répertoire de chambre et symphonique que des grandes partitions pour piano. Pendant cinq années décisives, le pédagogue franco-polonais Jean Fassina fut le professeur patient, exigeant et sage que tout aspirant-musicien devrait avoir la chance de rencontrer. Cette expérience fut suivi par une collaboration toute aussi intense avec Maria João Pires, dont les conseils et le soutien continuent d’influencer profondément sa vision des choses. Julien Libeer a été l’invité de salles telles le Palais des Beaux-Arts et Flagey à Bruxelles, le Théâtre de la Ville à Paris, la Barbican Hall de Londres, l’Auditorio Nacional de Madrid, le Palau de la Musica à Barcelone, ou encore le Concertgebouw d’Amsterdam. D’autres tournées l’emmènent entre autres au Japon (Tokyo, Sumida Tryphony Hall), au Liban (Beirut Chants festival) ou encore aux Etats-Unis (Miami Piano Festival). Il joue en concerto avec entre autres le Brussels Philharmonic, l’Orchestre National de Belgique, deFilharmonie, Sinfonia Varsovia, le New Japan Philharmonic, sous la baguette de chefs tels Michel Tabachnik, Augustin Dumay, Serge Pehlevanian, Joshua Weilerstein, Enrique Mazzola, Christopher Warren-Green. Chambriste très apprécié, il collabore régulièrement avec Augustin Dumay, Camille Thomas, Frank Braley, Maria João Pires, ainsi que Lorenzo Gatto avec qui il donne l’intégrale des sonates de Beethoven dans la saison 2015-2016. Julien Libeer a étudié avec Daniel Blumenthal (Conservatoire de Bruxelles) et est artiste associé à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth, où il s’est également formé en musique de chambre sous l’égide des membres du Quatuor Artemis. Il a reçu les conseils d’Alfred Brendel, Dmitry Bashkirov et Abdel Rahman El Bacha. Il a reçu, en 2008, le Prix Juventus (jeune soliste européen le plus prometteur), et fut élu Jeune Musicien de l’année par l’association de la presse musicale belge en 2010. En 2013, il reçoit le prix du public décerné chaque année par la radio Klara. Très apprécié pour son éloquence, Julien Libeer est un invité régulier des médias belges et étrangers. Son travail a fait l’objet d’un documentaire (« Technique doesn’t existe », 2013), qui se trouve aussi sur YouTube. En 2015, il est approché par la chaîne nationale Canvas. Parallèlement à son activité de concertiste, il prend alors les rennes de l’émission ‘Studio Flagey Classique’, dans laquelle il accueille chaque fois deux collègues musiciens pour écouter, jouer et discuter de la musique. Habitant à Bruxelles, il passe la plupart de son temps libre à lire, nager ou regarder une bonne série, et est activement engagé dans un nombre de projet sociaux, tous fondé sur l’idée que la musique peut être une force transformatrice pour chaque personne prête à écouter.
En écho
« Recueillir la phrase ou l’harmonie – il ne savait lui-même – qui passait et qui lui avait ouvert plus largement l’âme ». La musique, comme cette phrase de Vinteuil pour Proust, est un véhicule vers notre intériorité. Elle est une ancre dans le temps qui passe, le temps perdu, une magie immatérielle qui traverse les âges, les époques et nous ramène vers l’essentiel, crée un passage vers nos souvenirs et nos états d’âme les plus incommunicables. Ces sonates de Schubert et de Franck, comme ces mélodies de Duparc, Fauré et Saint-Saëns incarnent ces réminiscences du sublime…
Lauréate de plusieurs compétitions internationales, la jeune violoncelliste franco-belge Camille Thomas était nommée dans la catégorie «Révélation soliste instrumental» des Victoires de la Musique classique 2014. Elle a depuis été choisie par la radio Musiq’3-RTBF pour représenter la Belgique au concours de l’Union européenne de radio-télévision (UER) où elle a remporté le 1er prix et fut nommée « New Talent of the year 2014 ». Le bruxellois Julien Libeer s’est lui consciemment tenu loin du circuit des concours internationaux. Il n’en a pas moins reçu en 2008 le Prix Juventus (jeune soliste européen le plus prometteur) et fut élu Jeune musicien de l’année par l’association de la presse musicale belge en 2010.